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Salonvert : la filière horti-pépi mène des actions de promotion

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© Salonvert

La filière horticole-pépinière d'Île-de-France a participé à Salonvert, l'un des rares salons professionnels à avoir été maintenu en ce début d'automne.

Malgré un nombre d’exposants et de visiteurs réduit, le salon des espaces verts Salonvert s’est déroulé correctement les 23 et 24 septembre à Saint-Chéron (Essonne).

Les pépiniéristes d’Île-de-France étaient, comme tous les deux ans, bien représentés. Ils ont pu à cette occasion mettre en avant leurs productions auprès des collecti-vités locales et des paysagistes. La filière horti-pépi était également présente, dans le cadre du contrat de filière horti-pépi porté par la Région Île-de-France, pour assurer sa promotion sur un stand partagé entre la chambre d’Agri-culture de région Île-de-France, le syndicat professionnel FNPHP (Fédération nationale des produc-teurs horticulteurs pépiniéristes) et Astredhor Seine-Manche, au sein du « village expert ». Ce stand mettait notamment en avant la Charte pour la promotion de la filière horticole ornementale et des aménagements paysagers, remise en forme récemment, l’Annuaire des pépiniéristes et horticulteurs IDF 2020 et la nou-velle déclinaison de la marque « Produit en Ile-de-France » pour la filière  horti-pépi réalisée par Ile-de-France Terre de saveurs. En amont du salon, l’ensemble des collectivités locales avaient été invitées, via une information des organisateurs de Salonvert, à venir découvrir et signer la charte sur ce stand.

Des conférence au cœur de l’actualité

Au cours d’une table ronde, animée par le rédacteur en chef du Lien horticole, Pascal Fayolle, sur le thème « Après la vague verte… la ville verte ? Quelle place pour les plantes, quelles plantes avec le changement climatique, quelle place pour l’achat de proximité ? », les points de vue des concepteurs paysagistes, collectivités locales et producteurs ont été présentés. Ainsi les interventions de Jean-Marc Bouillon, paysagiste et président du fond de dotation Intelligence Nature, et d’Éric Stremler, directeur du Centre de production horticole de Grand Paris Sud Est Avenir, ont mis en évidence l’importance de repenser la fonctionnalité des végétaux en ville suivant les services apportés au moment de la plantation mais aussi dans le temps (gestion des îlots de chaleur, apport en bio-diversité, prévention des inondations…), et non plus comme la touche verte finale d’un amé-nagement. Éric Stremler a aussi insisté sur les outils à disposition des collectivités pour planifier leurs aménagements paysagers (plan local d’urbanisme, schéma de cohérence territorial…) et inclure le plus en amont les profes-sionnels de la production (contrat de culture et contrat d’entretien). Nicolas Hladsky, commercial au GIE Pépinières franciliennes, a quant à lui souligné l’importance d’une meilleure coordination entre les porteurs de projets et la production pour permettre une meilleure adéquation entre l’offre locale et les besoins à moyen et long terme, en soulignant lui aussi l’importance des contrats de cultures. Cette conférence s’est clôturée par la présentation de la Charte régionale et sa distribution aux participants en sortie de salle. Le même jour, Astredhor Seine-Manche a animé une conférence consacrée à la végétalisation des cimetières dans le cadre de l’évolution de la loi Labbé vers une extension du zéro phyto pour cet espace et les terrains de sport, jusqu’à maintenant non concernés. Le jour suivant, c’est la FNPHP et Excellence végétal qui proposaient une conférence sur les labels (Fleurs de France, Plante bleue et Label rouge) et l’outil de valorisation Végéstock. Une dernière table ronde, animée par le président d’Hortis, Jean-Pierre Gueneau, « Conséquences de la crise sanitaire : vers une vraie transformation des villes ? La crise : une lumière crue sur tous les dérèglements, une injonction à agir, les enseignements tirés, un accélérateur des changements », a été l’occasion d’échanges entre plusieurs acteurs du monde végétal (collectivités, architectes, paysagistes, producteurs...).

Ainsi, même si la fréquentation a été limitée, avec environ 5 000 visiteurs autorisés le 23 septembre et un peu moins le second jour, les conférences étaient en lien avec l’actualité et les exposants ont souligné la qualité des contacts qu’ils ont pu prendre et le temps consacré à leurs visiteurs.

Isabelle VANDERNOOT