"Pour 2020, je formule le vœu d’un dialogue apaisé entre agriculture et société"
Chers lecteurs,
La sainte période des fêtes célébrant la Nativité et la fin d’année a été malheureusement marquée durement par le décès accidentel de Claude COCHONNEAU, président des Chambres d’agriculture.
Elle aura été gâchée par la publication, le 29 décembre 2019, du très attendu décret relatif aux mesures de protection des personnes lors de l'utilisation de produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d'habitation.
En cette période où les valeurs de partage, de solidarité, de fraternité, chères au monde agricole, sont célébrées, notamment autour de moments conviviaux, n’oublions jamais que les bons produits à la base des repas de fête proviennent de l’agriculture et du travail quotidien de nos agriculteurs. Un moment parmi d’autres qui doit nous rendre fiers de notre métier d’agriculteur et de notre agriculture ! Pour emprunter les mots de Benjamin Constant : « La reconnaissance a la mémoire courte. ».
Au moment de débuter 2020, espérons que les élus locaux, nationaux et européens qui élaborent des politiques publiques qui impactent notre activité, nos concitoyens reconnaissants ou en forte attente vis-à-vis de notre profession et toutes les composante de notre société sauront se remémorer cette maxime.
La Chambre d’agriculture de Région Ile-de-France, aux côtés du syndicalisme et des OPA franciliennes seront une fois encore au rendez-vous pour défendre notre agriculture et nos agriculteurs, accompagner l’agriculture dans ses transitions et les projets de création de valeur dans les territoires. Nous serons une nouvelle fois à l’écoute de nos concitoyens pour expliquer à la façon dont nous travaillons et faire dialoguer agriculture et société.
Je souhaite à chacun d’entre vous ainsi qu’à vos proches, une excellente année 2020 et vous présente tous mes meilleurs vœux de bonheur, de bonne santé et d’accomplissement dans vos projets personnels et professionnels.
Je formule également le vœu de développement de notre agriculture francilienne et d’apaisement de la relation entre notre agriculture dans la diversité et notre société.
Bien sincèrement,
Christophe Hillairet