Manifestation de soutien de l'abattoir Guy Harang à Houdan (78)
« Nous n’avons rien contre les antispécistes mais leurs méthodes ne sont pas acceptables », s’indigne François Lecoq, responsable de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Yvelines. «Que l’on débatte, oui, mais empêcher, non ». L’association, qui prône l’action directe et la désobéissance civile, milite pour « l’abolition de l’asservissement de l’animal par l’homme ». Connue et surveillée par les autorités publiques en raison de ses modes opératoires violents, l’association s’était vue interdire toute action la veille par la préfecture des Yvelines. En réaction aux menaces répétées de ces mouvements, une tribune, intitulée « Mangeons librement », a été initiée à Houdan. Devenue nationale, elle est portée par l’APCA (les chambres d’agriculture), la Fnsea, les bouchers, les chasseurs, mais aussi des politiques (la sénatrice Sophie Primas était présente à Houdan mercredi) et d’autres relais inquiets de cette montée de la violence face aux commerces de proximité