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La Protection Biologique Intégrée continue de se développer

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Réunion PBI au Mée sur Seine, 15 maraîchers présents sur la journée

Les maraîchers adhérents au GITEMAR et au Cercle des Maraîchers d’Île de France se sont réunis lors d’une journée consacrée à la Protection Biologique Intégrée (PBI), les 25 janvier (Cergy) et 2 février 2021 (Mée sur Seine).

La PBI  consiste en la combinaison des méthodes de luttes biologiques, physiques, culturales et chimiques pour protéger les cultures tout en limitant les traitements. La lutte biologique est prépondérante dans cette stratégie de lutte.  
Les conseillers maraichage de la chambre d’agriculture accompagnent depuis des années les producteurs dans le développement de la lutte biologique sur les exploitations. Les serres sont des milieux fermés dans lesquels il est possible de maîtriser plus facilement les paramètres climatiques et donc d’installer des auxiliaires. Le programme de la réunion a été centré sur des couples ravageurs-cultures problématiques avec notamment Fraises de saison hors sol-pucerons / Tomates-Tuta/ Haricots – acariens. BIOBEST et KOPPERT les leaders du marché présentaient  les stratégies de luttes impliquant différents prédateurs. Leurs cycles de développement ont été rappelés de manière être capables de les installer au bon moment et de favoriser leur développement pour une meilleure efficacité.

Grâce à la PBI, les producteurs sont aptes à produire des cultures sous serre sans traitement si la pression ravageur ou maladie est faible à modérée. La lutte biologique est coûteuse, mais les producteurs sont soucieux d’améliorer leurs pratiques tout en restant rentables. La solution chimique n’est utilisée qu’en dernier recours, quand le risque de débordement et de pertes économiques, devient trop grand.

Les changements climatiques font émerger de nouveaux ravageurs comme la Tuta sur tomate, la présence de thrips en été ou le développement des drosophiles en fraises remontantes. Certaines problématiques n’ont à ce jour pas de solution en lutte biologique. Les organismes de recherche orientent leurs essais vers l’identification de nouveaux auxiliaires et l’aménagement de bandes fleuries ou l’intégration de cultures relais dans les serres pour favoriser l’installation des populations d’insectes indigènes bénéfiques.

Camille Leclerc (conseillère maraichage CARIDF – 06-12-90-04-93)