Structuration de filières de proximité : un enjeu majeur pour la diversification
Le Service Economie-filières de la Chambre d’agriculture travaille au quotidien pour la consolidation de l’économie agricole régionale. Doté de quinze collaborateurs, il collecte et capitalise des références technico-économiques pour appuyer la mission de conseil. Il analyse les débouchés en émergence, accueille les porteurs de projets en réflexion au sein de son Point Accueil Diversification, ou encore vous accompagne dans la valorisation de vos produits.
Les élus membres de sa commission se sont réunis le mardi 10 décembre pour faire le bilan de deux ans d’échanges avec des acteurs de l’aval, et d’approfondissement d’une stratégie filières à l’échelle régionale. L’appétence accrue des collectivités et consommateurs pour des produits locaux est une opportunité certaine pour l’agriculture francilienne, mais les moyens pour mettre en relation offre et demande sont divers et complexes. Les élus ont donc conscience qu’il faut jouer sur plusieurs tableaux à la fois.
Néanmoins un fait est sûr, il faut travailler l’organisation et la formation de l’amont agricole pour lui permettre de mieux répondre aux marchés. Et notamment à ceux de la restauration collective, caractérisés par de faibles volumes par client où l’association est inéluctable. Le GIE formé il y a sept ans par des pépiniéristes franciliens est un exemple de succès dont le témoignage a été partagé lors de cette journée.
Cette réflexion est menée conjointement aux organismes stockeurs, auxquels un projet de communication pour une ambition commune en la matière a été validé en Bureau de Chambre le 12 décembre à la suite de la Commission. Quant aux interprofessions, le maillon des producteurs y est encore trop faiblement entendu, en particulier lorsqu’il s’agit de proposer des contrats assurant la visibilité nécessaire à l’investissement dans de nouvelles activités.
E.SIMON-LE MARCHAND