RTE rencontre la Chambre d’agriculture de Région Ile-de-France
L’Ile-de-France est une région de plus de 12 millions d’habitants qui importe 95% de l’électricité qu’elle consomme. Ceci explique pourquoi nos campagnes autour de Paris sont autant marquées par les infrastructures de transport d’électricité. Selon la société RTE, qui est en charge du réseau de lignes à haute et très haute tension, il y aurait 4 650 kilomètres de lignes aériennes en Ile-de-France dont 73 % traversent des terres agricoles. A ces lignes aériennes s’ajoutent les lignes souterraines et les postes de transformation électrique dont les plus importants dépassent largement les 10 hectares d’emprise.
Par conséquent, RTE – qui a pris la suite d’EDF - et le monde agricole entretiennent depuis longtemps des relations. Le premier protocole national « dommages permanents » relatif à la gêne causée par les lignes électriques aux agriculteurs date de 1970. Un autre protocole dit « dommages instantanés » et visant à la limitation et à la réparation des dommages occasionnés par les travaux de construction et d’entretien des lignes électriques a été signé l’année suivante. Depuis lors, ces protocoles ont été améliorés et renouvelés sans interruption.
C’est pour approfondir ces relations que la direction de la délégation RTE Ile-de-France-Normandie a souhaité rencontrer la Chambre d’agriculture. M. Régis Boigegrain, délégué de RTE Ile-de-France-Normandie, et Mme Nathalie Lemaître, directrice des Affaires Publiques ont ainsi été accueillis à la Chambre d’agriculture le 2 mars dernier par le président Christophe Hillairet et Mme Laurence Fournier, secrétaire générale en charge des affaires foncières.
De la sécurité des travaux dans les champs à proximité des lignes électriques aux feux de chaumes, des chantiers de réfection des lignes électriques à la préservation des réseaux de drainages en passant par les plantations sous les lignes et l’échange de données cartographiques, la discussion entre les gestionnaires du réseau et les représentants de la profession agricole a confirmé que les sujets d’intérêt communs ne manquent pas. Au vu de leur importance, les représentants de RTE et de la profession agricole ont convenu ensemble de l'intérêt de formaliser ces relations et de les ancrer dans le temps. Les discussions vont donc se poursuivre en vue de conclure entre RTE et la Chambre d’agriculture une véritable convention de partenariat.
Ludovic De Miribel