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Bilan des installations en Île-de-France

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Assurer le renouvellement des générations en agriculture est une des priorités de la Chambre d’agriculture de Région Ile-de-France. Le service Vie de l’Entreprise accompagne les agriculteurs de demain dans leurs démarches.

 

La Chambre d’agriculture accompagne les porteurs de projets

La Chambre d’agriculture s’inscrit pleinement dans le parcours à l’installation des jeunes agriculteurs en accompagnant les porteurs de projets, qui viennent du Point Accueil Installation (PAI), jusqu’à leur installation. Ce sont plusieurs étapes auxquelles la Chambre participe de façon spécifique.

Des candidatures à la hausse

Dans le cadre du Centre d’Elaboration du Plan de Professionnalisation Personnalisé (CEPPP) pour lequel il est labellisé par l’État, la Chambre a reçu 78 candidats en 2018 et les a aidés à la préparation et à l’agrément de leur Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP) par l’État. Ce nombre est en progression de 6% par an depuis 4 ans. Les premiers résultats de 2019 montrent un accroissement très important des candidats qui vont être accompagnés dans cette étape.

Chaque candidat participe au stage de formation 21H. Ce stage fait partie intégrante du Plan de Professionnalisation Personnalisé, il a pour l’objectif de maîtriser les enjeux de l’installation en agriculture, qu’ils soient économique, social, environnemental et personnel. Cinq sessions ont été organisées en 2018 pour ces 79 candidats. L’obtention des aides à l’installation est l’étape suivante.

La Chambre d’agriculture de Région Île-de-France accompagne les porteurs de projets pour l’obtention de la Dotation Jeune Agriculteur : en 2018, quarante jeunes en ont bénéficié. Le nombre d’installations aidées est en baisse par rapport à 2017, en raison d’un report pour partie sur le début de l’année 2019 et sur une installation non aidée.

Qui sont ces « nouveaux » agriculteurs ?

Le profil des agriculteurs évolue. Les caractéristiques de ces installations : 1/3 sont des femmes ; les jeunes sont principalement d’origine agricole mais on note un accroissement des profils urbains. La principale orientation des exploitations des nouveaux agriculteurs installés est en grandes cultures, mais le maraîchage se maintient. L’installation est majoritaire en individuel ou en SARL et s’inscrit dans le cadre familial ; 20% s’installent en agriculture biologique ; 37% ont une activité de diversification ou circuit court ou vont la créer.

Le montant moyen des aides DJA par jeune installé s’est accru à partir de 2017 avec la mise en oeuvre de la 4e modulation. En 2018, il s’élève à 26.000€.

« L’année 2018 nous permet de tirer 3 constats. Tout d’abord le maintien du niveau de nouveaux installés reste équivalent à l’année précédente. La mise en place pour la deuxième année consécutive de la 4e modulation de la DJA permet de redynamiser ce dispositif. Le second constat est la confirmation que les nouveaux agriculteurs sont de plus en plus nombreux à diversifier leurs productions ce qui leur permet de mieux gérer les risques aussi bien financiers qu’environnementaux. Le troisième est que l’accompagnement de la Chambre d’agriculture concernant la formation des agriculteurs est essentiel. Se former c’est se donner les moyens en actualisant ses connaissances de garantir sa rentabilité économique et la réussite de ces projets.
Les enjeux sont colossaux avec la moitié des agriculteurs en activité qui partiront à la retraite d’ici 5 à 10 ans. Il faut continuer d’agir pour que le foncier soit accessible aux nouveaux agriculteurs, faciliter la transmission en garantissant une retraite digne, mais aussi lutter contre l’agribashing qui décourage les personnes qui souhaitent s’installer. »

Fréderic ARNOULT, Elu référent « Installation »